Qu‘il s’agisse d’une aide à domicile ou d’un auxiliaire de vie sociale, ce sont tous des intervenants à domicile qui peuvent aider et assister les seniors dans l’accomplissement de leurs tâches ménagères. Mais, y-a-t-il une différence entre ces deux personnes ? Si oui, lesquelles ?
Les missions d’une auxiliaire de vie sociale
Une auxiliaire de vie sociale travaille chez des personnes qui souffrent d’une perte d’autonomie ou de dépendance. Ses missions sont variées.
La réalisation des tâches habituelles
Elle peut s’occuper des travaux d’entretien de maison tels que le repassage, le ménage, la couture, le rangement, la vaisselle ou le lavage de vitres. Par ailleurs, elle peut faire des courses, préparer le repas et aider la personne à le prendre.
Une auxiliaire de vie sociale assiste les personnes durant les sorties, les exercices de marche, etc. Elle peut être aussi amenée à faire la toilette des personnes souffrant d’une perte d’autonomie, à les habiller, en d’autres termes, à assurer leur hygiène et leur confort corporel.
Le soutien moral de la personne en perte d’autonomie
Une auxiliaire de vie sociale offre un soutien moral aux personnes en perte d’indépendance. Par conséquent, elle doit disposer d’une bonne capacité d’écoute, d’une bonne communication intellectuelle et sociale. De cette façon, elle pourra assister ces personnes à faire leurs courses et à gérer leur budget, mais aussi à se promener, à jouer à des jeux de sociétés, à discuter avec eux, etc.
La prévention de la dépendance
Une auxiliaire de vie sociale peut être amenée à aider la personne à réduire son niveau de dépendance. Pour ce faire, elle peut lui conseiller au niveau de son cadre de vie, de son alimentation, de ses soins du corps, etc. Elle peut également demander l’avis d’un médecin, d’un infirmier ou d’autres prestataires concernant le cas de la personne en perte d’autonomie.
Cependant, une auxiliaire de vie sociale ne prodigue pas des soins médicaux.
Les rôles d’une aide à domicile
Une aide à domicile s’occupe à la fois des soins infirmiers à domicile et de l’aide à la vie sociale.
L’entretien intérieur de la maison
L’entretien du linge de maison, le nettoyage de vitres, le rangement, le déplacement dans le bâtiment, la garde de jour et la lessive reviennent à une aide à domicile. Le repassage et les petits bricolages peuvent aussi lui être confiés.
L’alimentation
Une aide à domicile fait aussi les courses, prépare les repas et aide à la prise de repas.
L’hygiène et le confort corporel
Une aide à domicile donne des conseils en termes de sécurité et d’hygiène. Elle fait le lit de la personne souffrant d’une perte d’autonomie, l’habille et assure par la même occasion sa toilette. Si nécessaire, elle peut aussi l’accompagner aux toilettes.
Les soins infirmiers à domicile
En ce qui concerne les soins infirmiers à domicile, ils regroupent l’assistance pendant la marche, l’aide au lever et au coucher, etc.
L’accomplissement de certaines démarches administratives
Une aide à domicile peut s’occuper de certaines formalités administratives à la place de la personne en perte d’indépendance. Par ailleurs, elle peut prendre rendez-vous auprès des espaces médicaux, assister cette personne lors de la planification de budget, etc.
Tout comme l’auxiliaire de vie sociale, l’aide sociale propose également un soutien intellectuel et psychologique aux personnes en perte d’autonomie ou handicapée.
Les différents types de financement de l’aide à domicile
Pour financer l’aide à domicile, il n’y a que l’APA ou l’allocation personnalisée à l’autonomie. Elle est destinée aux personnes âgées de plus de 60 ans en perte d’autonomie. Pour celles qui ne peuvent pas en bénéficier, elles ont l’aide sociale à leur disposition.
Sachez que ce n’est pas tout le monde qui peut être une aide à domicile. Plusieurs qualités sont indispensables : bonne humeur, patience, ponctualité, disponibilité, organisation, etc.
