De nos jours, pour apaiser les charges de nos proches le moment venu, prévoir le déroulement de nos funérailles est tout à fait possible. En effet, divers contrats d’assurance permettent de consigner nos derniers vœux concernant l’organisation de ce jour spécial. D’ailleurs, il est possible de payer à l’avance toutes les dépenses. Toutefois, il peut arriver qu’un enterrement en fosse commune soit incontournable, sous certaines conditions. Mais alors, quelles sont les démarches à entreprendre ? Découvrez tout dans les lignes suivantes.
La fosse commune
La fosse commune est une fosse creusée dans la terre, destinée à recevoir des corps pour un enterrement. Historiquement, ce lieu était plus utilisé avant le XVIIIe Siècle, lors de la période médiévale. En effet, avant la démocratisation de la sépulture individuelle, les enterrements se faisaient majoritairement dans ces fosses. Elle était surtout réservée aux pauvres et aux personnes de basse naissance. Ce type d’enterrement ne ressemble aucunement à celui observé actuellement : pris en charge par des pompes funèbres. D’ailleurs, l’enterrement dans une fosse commune s’appelle : le carré des indigents.
Aujourd’hui, la fosse commune ou carré des indigents ne ressemble plus aux cimetières d’avant. Le terme est utilisé péjorativement pour désigner le lieu d’enterrement des habitants d’une commune. Ainsi, une nouvelle appellation est née : le « terrain commun ». Avec ce nouveau terme, une nouvelle systématisation : si avant, les personnes démunies n’avaient guère le choix, actuellement, c’est différent. Les habitants de la commune peuvent choisir d’autres méthodes et d’autres endroits.
Les démarches pour un enterrement en fosse commune
En accord avec des pompes funèbres comme Privat Rodde, la mairie prend en charge les préparatifs pour un enterrement en fosse commune. Tous les frais sons inclus, des obsèques jusqu’à l’emplacement dans le terrain commun, pris en main gratuitement par la mairie.
Toutefois, la procédure n’a rien en commun avec celle pratiquée durant le Moyen-âge. En effet, elle se fait par une cérémonie simple afin d’honorer le défunt. En effet, la gratuité ne permet pas quelque chose d’extravagant. Après une brève cérémonie, une sépulture assez sobre est mise à la disposition de la famille du défunt. Aucun accessoire ou ornement floral n’accompagnera le défunt. Ainsi, après une inhumation en pleine terre, une simple dalle en béton recouvrira le dessus en guise de monument. Il n’y aura donc pas de plaque funéraire.
Étant un cimetière communal, le terrain ne peut malheureusement conserver éternellement les corps qui y ont été inhumés. Au-delà de 5 ans, la famille du défunt se doit d’exhumer le corps en envoyant une demande, d’ici quelques années. De cette manière, elle pourra réorganiser une nouvelle cérémonie ainsi que demander un monument funéraire personnel.
A noter que les proches peuvent ne pas en avoir les moyens. Ou encore, s’agit-il de corps non récupérés. Pourtant, la place doit être libérée, afin de recevoir d’autres corps. Pour ce faire, l’exhumation doit toujours avoir lieu 5 ans après l’enterrement. La dépouille sera alors envoyée à l’ossuaire, un lieu destiné à recevoir les ossements humains, ou incinérée au crématorium. Si l’incinération a été choisie, les cendres seront dispersées dans le jardin du souvenir de la commune ou alors déposés à l’ossuaire. Actuellement, il est possible d’éviter toutes ces charges à nos proches en souscrivant un contrat obsèques.
Bon à savoir : mis à part les démunis, d’autres personnes peuvent opter pour un enterrement dans une fosse commune :
- les personnes décédées d’une épidémie ;
- les défunts victimes de guerre ;
- les victimes des catastrophes naturelles ;
- les corps non réclamés.
Cependant, une personne peut également, de son vivant, décider d’y être inhumée pour des raisons personnelles.